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Catherine Le Foll : “Un besoin irrépressible de me reconnecter à mes racines, au bout de trente ans d’expatriation parisienne”

Catherine Le Foll : “Un besoin irrépressible de me reconnecter à mes racines, au bout de trente ans d’expatriation parisienne”

Que ce soit en formation intensive, en stages courts ou en formation à distance, tous les chemins mènent au breton. Découvrez celui de Catherine Le Foll, salariée dans une entreprise pharmaceutique de 57 ans, qui alterne entre la région parisienne et Quimper, son travail en Île de France et la (re)découverte de la culture bretonne grâce au chant, à la danse et des semaines de formation à Roudour.

Pourquoi avez-vous choisi d’apprendre le breton ?
J’ai eu une impulsion, un besoin irrépressible de me reconnecter à mes racines, au bout de trente ans d’expatriation parisienne pour le travail. Mon père l’avait fait avant moi, mon grand-père aussi.

De quelle manière avez-vous commencé ?
J’ai commencé les deux premières semaines de la formation intensive de six mois qui a commencé en janvier 2021 à Quimper, où je me trouvais depuis le premier confinement, avec [NDLR : les formateurs] Cherm et Andrev. C’était possible pour moi, ces deux semaines-là : j’avais placé des congés et j’ai payé personnellement la formation. J’ai été enchantée, c’était fantastique ! Je suis ensuite retournée travailler en région parisienne. Moi ce que je recherche, c’est plus l’aspect culturel. Je trouve ça passionnant ! Je ne cherche pas à faire une reconversion à l’approche de la soixantaine.

Quel est votre parcours dans l’apprentissage de la langue bretonne ?
J’ai commencé donc par les deux premières semaines de la formation longue, du 4 au 15 janvier 2021, puis j’ai continué avec une formation hybride niveau A2 à Quimper, de mars à décembre 2021. Cela convenait à mon rythme de travail et mes déplacements professionnels car nous nous retrouvions une fois par mois à Quimper et le travail se faisait à distance. Mais nous étions peu nombreuses dans le groupe et j’ai besoin de l’apprentissage en présentiel si je veux apprendre. L’idéal pour moi serait de suivre une formation longue en financement co-construit avec mon Compte Personnel de Formation (CPF).
A côté de cela, je fais beaucoup d’imprégnation en écoutant les radios locales : Breiz Izel, radio Kerne… Je regarde l’émission Bali Breizh et écoute les chroniques radio de Clément Soubigou. Je suis également des ateliers de chants traditionnels à Ergué-Gabéric.

Quels conseils donneriez-vous à une personne en activité professionnelle qui habite en région parisienne et souhaite apprendre le breton ?
Pour les personnes qui le peuvent, s’inscrire à la Mission bretonne à Paris afin de suivre des cours réguliers, en présentiel, chaque semaine. S’imprégner de la culture, regarder des émissions de télé, chanter, danser et surtout travailler d’arrache pied !