Logo Loading
0
  • Votre panier est vide

    Vous n'avez pas d'article dans votre panier

Recherche sur le site de Roudour

post

Langue bretonne. « Donner accès au plus grand nombre » . Le Télégramme 12/07/2019

Langue bretonne. « Donner accès au plus grand nombre » . Le Télégramme 12/07/2019

Alors que la demande de qualifications en langue bretonne est de plus en plus importante dans les métiers les plus divers, la Scop Roudour à Quimper propose une nouvelle formation adaptée aux besoins de chacun.                

« Les métiers qui demandent une qualification en breton sont tous en tension, les employeurs ont de grandes difficultés à pourvoir les postes », affirme Gaëlle Maudire, formatrice à Roudour Quimper. Cet organisme de formation créé en Scop (Société coopérative et participative) en 1995 à Huelgoat dispense des formations intensives et des stages courts dans l’ensemble de la Bretagne occidentale. La langue bretonne est devenue un véritable atout pour obtenir un emploi. S’y former demande un investissement personnel mais pas forcément financier car Pôle Emploi, la Région (Bourse Desk) ou encore le compte CPF permettent de réduire le coût du DCL (Diplôme de compétence en langue). « Il y a un véritable boum sur le secteur de la petite enfance avec la création de nombreuses crèches bilingues en immersion sur l’ensemble du Département », indique Gaëlle Maudire.

Accompagner l’apprenant

Comme cela se fait dans d’autres secteurs, les formations dispensées par Roudour deviennent hybrides. Ce nouveau service s’appelle Ambroug (qui veut dire accompagner en breton) et sera décliné sur l’ensemble des formats existants. Des stages courts ou plus seront proposés dès septembre à Quimper mais aussi à Brest, Lorient, Carhaix, Bordeaux et même Montréal pour les niveaux A1 et A2.

« Parallèlement, nous testerons le multimodal pour les formations de six et neuf mois, avec pour objectif de proposer, dès septembre 2020, des formations à parité présentielle, distancielle », annonce Gaëlle Maudire. Les limites de l’e-learning sont aujourd’hui bien identifiées : défaut de suivi, d’implication, d’interaction avec les autres apprenants. Mais les avantages restent nombreux : individualisation du rythme, du parcours, adaptation aux possibilités de chacun, en termes de temps et d’horaire. D’où l’intérêt de cette formation qui allie cours en ligne et rencontres physiques au moins une fois par mois. « L’un des objectifs est de pouvoir donner accès au plus grand nombre à la formation en breton », conclut Gaëlle Maudire.