Après avoir appris le breton au collège, puis au lycée, Job Le Nen a décidé d’approfondir sa connaissance de la langue bretonne, au cours d’une formation longue à Roudour.
Il est aujourd’hui formateur à Lesneven.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Job LE NEN. Je suis formateur au sein de la SCOP Roudour au centre de formation Lesneven.
D’où êtes-vous originaire ?
Je suis originaire de Guimaëc , entre la rivière de Morlaix et le Douron !
Comment avez-vous appris le breton ?
J’ai appris la grammaire Bretonne au cours de mon cursus scolaire (LV2 au collège et lycée), puis j’ai appris à parler vraiment Breton en faisant une formation longue auprès de Roudour.
Je considère avoir commencé un apprentissage qui n’a pas de fin, j’apprends tous les jours !
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’étudier la langue ?
Quand j’étais enfant, le Breton était partout autour de moi.
Puis au collège et au lycée, j’ai eu la chance de pouvoir commencer à apprendre cette langue.
Beaucoup plus tard quand mon fils est venu au monde, j’ai compris que j’avais vraiment envie qu’il maîtrise la langue de mes grands-parents.
Rapidement, j’ai compris que je devais aussi lui proposer de vivre des moments chaleureux en Breton.
J’ai donc commencé à me remettre dans un environnement bretonnant.
Et puis à l’occasion d’un changement de vie, j’ai décidé de donner plus de place au Breton jusqu’à en faire un métier.
Qu’est-ce que le breton vous a apporté ?
Par le Breton, j’ai fait de très nombreuses et très belles rencontres !
Le Breton est une langue, c’est à dire un outil de communication entre les personnes.
Il est donc naturel, et essentiel, d’être en contact avec de nouvelles personnes une fois devenu bretonnant !
Quels sont les avantages de la formation Roudour ?
En 6 ou 9 mois de formation les stagiaires deviennent bretonnants pour toute leur vie. C’est une mise en perspective enthousiasmante !
Qu’aimez-vous dans votre travail à Roudour ?
Voir les stagiaires progresser à une vitesse incroyable.
J’ai trouvé extraordinaire qu’après deux semaines de formation, une stagiaire me commente les informations qu’elle avait comprises à la radio !
En 15 jours, la radio en langue bretonne n’était déjà plus un charabia incompréhensible, mais quelque chose d’accessible.