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Notre équipe

Gaëlle Martin

Assistante de formation

Après avoir appris le breton avec des cours du soirs, des stages courts et un dispositif CNFPT grâce à Roudour, Gaëlle Martin travaille désormais au sein de la SCOP, en tant qu’assistante de formation. Faisons connaissance avec elle.

Il n'y a pas d'incompatibilité à parler et vivre les deux langues, c'est une richesse pour tous.

Comment as-tu appris le breton et pourquoi ?

J’ai un peu appris le breton au collège, mais j’ai vraiment commencé à m’intéresser à la langue quand ma grand-mère me parlait du Brest avant-guerre et des changements de cette ville. Cela a éveillé mon intérêt pour l’histoire et la culture. J’ai commencé à apprendre le breton de manière ponctuelle, en prenant des cours du soir et en participant à des stages courts proposés par Roudour en 2012. Ensuite, j’ai suivi un jour de cours par semaine avec Roudour grâce au dispositif CNFPT, quand je travaillais pour la mairie d’Ergué-Gabéric en tant qu’agent de valorisation du patrimoine. D’ailleurs, j’étais aussi chargée de la charte Ya d’Ar Brezhoneg dans cette municipalité.

Que t’apporte le breton dans la vie ?

Le breton m’apporte beaucoup de choses, notamment une meilleure compréhension de la population bretonne et de son histoire. Les noms de lieux sont également plus évocateurs lorsque l’on connaît la signification de certains préfixes ou suffixes, comme « ker », « plou », « feunteun », etc. Pour moi, si l’on s’intéresse à l’histoire de la Bretagne, il est important d’apprendre le breton. C’est une langue qui a été persécutée, mais qui reste un élément essentiel de la culture bretonne. Apprendre le breton permet de mieux comprendre cette culture et de renforcer le lien avec elle.
C’est tout de même fou de devoir apprendre le breton comme on apprend une langue étrangère. Et, pour moi, parler breton répare cette cassure. Cela me semble naturel de travailler en breton et pourtant je ne suis pas du tout militante dans l’âme. Le bilinguisme en Bretagne me paraît tout à fait logique, cela permet d’avoir une double culture et une meilleure compréhension de la réalité grâce à une meilleure maîtrise de la langue. Il n’y a pas d’incompatibilité à parler et vivre les deux langues.

Travailler en breton, qu’est-ce que ça change ?

Cela change beaucoup de choses. Cela permet d’être en immersion totale dans la langue et de mieux comprendre les nuances et les subtilités de la langue bretonne. Je me sens plus connectée à ma région et sa culture. Pour moi, travailler en breton est une façon de contribuer à la préservation de cette langue et de cette culture. J’ai appris le breton grâce à Roudour et aujourd’hui, avec mon travail, j’aide d’autres apprenants sur le chemin de l’apprentissage de la langue bretonne. C’est un cercle vertueux.